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jeudi 20 janvier 2011

Biblioteca de los sueños, Francisco Agenjo

Las horas pasaron, y el candil iba perdiendo el combustible que le quedaba. El frío iba calando en sus huesos, hasta el punto de que Fraimundo ya comenzaba a sentir escalofríos. El sonido del viento golpeando las contraventanas tampoco ayudaba en lo más mínimo a serenar sus ánimos. Otras referencias al diablo y a hechos sobrenaturales no le dieron ninguna pista del origen de la Rosa Negra ni de los hechos referentes a la Hermana Saura. Sin embargo, sí encontró una entrada en un texto, escrita a mano por lo que parecía la letra de un hombre, que hacía hincapié en un cubículo oculto tras una estantería. Más picado por la curiosidad que por poder descubrir algo, Fraimundo corrió lo más silenciosamente que pudo la estantería cargada de libros y dejó al descubierto un mapa antiguo de Xatafi de aspecto medieval. Tras él, un hueco en la pared ocultaba varios pergaminos y misivas de los monjes y hermanas del Cerro. Algunos libros compartían el oscuro espacio con ellos, ero la mayor sorpresa fue encontrar una carta de la hermana Saura enviada al prior de la orden. En ella decía que había descubierto una extraña rosa negra que, leyendo algunos textos antiguos, parecía estar relacionada con asesinatos y hechos misteriosos durante varios períodos a lo largo de la historia del Cerro de los Ángeles. Detrás de esta carta, unidas por un clip, había otra de respuesta del prior que decía que semejante muestra de temor sobrenatural y antirreligioso no debía repetirse, y la reprendía por dejarse llevar por miedos impuros. Por último, también dentro del paquete, había una segunda carta de la Hermana Saura. El texto que en ella había escrito le puso los pelos de punta. “He seguido investigando. A quien lea esto, espero que le sirva de justificación por lo que voy a hacer, aunque ahora mismo sólo espero poder librar a mis hermanas del fin que el destino les ha impuesto. No he podido encontrar referencias al Diablo en ninguno de los textos que he consultado, sólo a poderes que van más allá de lo humano, lo divino o lo demoníaco. La oscuridad misma parece haber puesto un pie aquí, y cada cierto tiempo, reclama el precio del peaje que todos pagamos en la vida. Creo que todos hemos perdido ya nuestra alma, y la única forma de que mis hermanas la recuperen es que yo entregue mi vida por ellas. La primera persona que la vio.

Les heures passèrent et la lampe à huile perdait petit à petit le combustible qui lui restait. Le froid transperçait ses os, à tel point que Fraimundo commençait déjà à frissonner. Le bruit du vent frappant les contre-fenêtres ne l'aidait nullement à calmer ses esprits. D'autres références au diable et à des événements surnaturels ne lui fournirent aucune piste, ni sur l'origine de la Rose Noire, ni sur les événements faisant référence à la Sœur Saura. Néanmoins, il trouva tout de même un indice dans un texte rédigé à la main, avec, semble-t-il, une écriture masculine, qui mettait l'accent sur une pièce cachée derrière une étagère. Davantage piqué par la curiosité que par la possibilité de découvrir quoi que ce soit, Fraimundo fit glisser le plus silencieusement possible l'étagère chargée de livres et mit à jour une carte ancienne de Xatafi à l'aspect médiéval. Derrière celle-ci, un renfoncement dans le mur renfermait plusieurs parchemins et des missives des moines et des sœurs du Cerro. Quelques livres partageaient l'obscure cachette avec ces premiers, mais la plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l'Ordre. Il y était annoncé qu'elle avait découvert une étrange rose noire qui, à la lecture de certains textes anciens, semblait être en relation avec des assassinats et des événements mystérieux survenus pendant de nombreuses périodes, tout au long de l'histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière la carte, attachée par un trombone, il y avait une lettre de réponse du prieur exigeant qu'une telle démonstration de peur surnaturelle et antireligieuse ne devait, en aucun cas, se répéter ; il la réprimandait pour s'être laissée emporter par des craintes impures. Enfin, à l'intérieur du paquet elle aussi, on trouvait une deuxième lettre de la Sœur Saura. Le texte qu'elle y avait écrit lui donna la chair de poule. « J'ai poursuivi mes recherches. J'espère que celui qui lira ceci y trouvera la justification de mes actes, bien que je ne souhaite désormais que libérer mes sœurs de la destinée qui leur a été imposée. Je n'ai trouvé aucune allusion au Diable dans les textes que j'ai consultés, seulement des références sur des forces qui vont bien au-delà de l'humain, du divin ou du démoniaque. L'obscurité même semble avoir posé un pied ici, et à des momets précis, elle réclame le prix du péage que, tous, nous payons dans la vie. Je crois que nous avons tous déjà perdu notre âme, et le seul moyen pour que mes sœurs la récupèrent, c'est que je livre ma vie pour elle. Moi, la première personne qui la vit.

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